mardi 9 octobre 2012

Paulo Freire : La pédagogie des opprimés


Paulo Freire : La pédagogie des opprimés
Paulo Freire (1921 – 1997) est un pédagogue brésilien. Dès 1947, il commence à élaborer sa propre méthode d’alphabétisation dite de conscientisation. Très vite sa philosophie éducative sera reprise (Années 60) pour être appliquée auprès des régions les plus pauvres du Brésil : le Nordeste (région dont il est originaire). Obtenant de très bons résultats, sa méthode sera rendu officielle (Années 63/64) par le gouvernement populiste de Joao Goulart. Il sera ainsi chargé de l’alphabétisation par le ministère de l’éducation et de la culture.
Cependant, en 1964, le Brésil connait un coup d’état qui conduira Paulo Freire à s’exiler au Chili. Cette période lui permettra de perfectionner sa méthode notamment auprès des paysans de ce pays. L’objectif étant que cette population participe activement à la vie nationale. C'est ainsi que, comme au Brésil, sa pensée deviendra officielle avec le gouvernement démocrate-chrétien d’Eduardo Frei.
Son livre La pédagogie des opprimés (1969) est ainsi le résultat de ses réflexions à partir de ses différentes expériences, notamment celles de ses 5 années d’exil.
  Méthode de conscientisation
  -La théorie
Partant du constat que grand nombre de sociétés sont construites selon le rapport dominé/dominant, il va chercher à libérer les opprimés de cette dialectique par un processus de conscientisation de leur situation objective. Son but est donc de passer d’un système où l’éducation instaure le principe de domination, à une éducation qui permet la liberté de tout être humain. L’éducation doit donc être conçue comme un processus de libération passant par une conscientisation de leur situation objective.
Pour cela, « le but de l’éducateur n’est plus seulement d’apprendre quelque chose à son interlocuteur mais de chercher avec lui les moyens de transformer le monde dans lequel ils vivent ». Cette philosophie de l’alphabétisation n’a pour objectif de remplir mécaniquement « un esprit vide de sens » mais bien de passer par une méthode active qui permet à l’homme de prendre conscience de sa problématique, de ses conditions de vie. L’objectif consiste donc, en partie, à ce que l’homme se positionne en tant que sujet qui a la possibilité de prendre des choix au sein de la société. Cette méthode est donc conçue comme « une lecture politique de la réalité ». Le but ultime de sa philosophie est l’épanouissement de l’homme passant par une humanisation égalitaire. Vivant dans un monde de dominants/dominés qui impose une injustice sociale, Paulo Freire va s’interroger sur les possibilités de faire société autrement.
Pour lui, seuls les opprimés peuvent être à l’origine de la transformation du système organisationnel de leur société. Ainsi, il est nécessaire de passer par une praxis (combinaison de la réflexion et de l’action) qui ne soit pas construite pour eux mais avec eux. Par conséquent, cette pédagogie se doit de s’appuyer sur les conditions quotidiennes de ces opprimés. L’objectif consiste donc de permettre à l’individu de développer un esprit critique par la mise à distance du fonctionnement de sa société. Ce n’est qu’à partir de ce moment que leur lutte pourra commencer. En effet, c'est la compréhension des limites que leur impose ce monde qui sera le moteur de leur cation libératrice.

   -La vision des oppresseurs
L’instauration d’une nouvelle situation de fait par les opprimés provoquent souvent chez les oppresseurs un sentiment de retournement de situation. En effet ils se voient octroyer une grande partie de leurs avantages longtemps acquis. Dans un premier temps, cette transformation n’est donc pas perçue comme une situation libératrice par les oppresseurs mais d’avantage comme une atteinte au droit personnel ; « droit personnel qui, dans la situation antérieur, ne tenait pas compte des millions de personnes qui souffraient et mouraient de faim, de douleur, de tristesse et de désespoir ». De leur point de vue, seuls eux sont des hommes, les autres sont des choses, des choses qui leur permettent d’exister ; l’objectif étant qu’en les rendant en être inanimé et sous contrôle absolue, l’opprimé ne puisse se révolter et se libérer. « Etre pour eux, c'est faire partie d’une classe qui possède ».   
Cette manière de concevoir le monde provient d’un processus continu et historique dont il en résulte une conception strictement matérialiste de l’existence. « L’argent est la mesure de toute chose. Et le profit est leur principal objectif ».

-La vision des opprimés
Tant qu’ils n’ont pas acquis ce processus de conscientisation, ils se placent souvent dans une conception fataliste de leur situation. Ils finissent par croire et incorporer les sous-estimations faites par les oppresseurs. Ce n’est donc qu’à partir du moment où ils prennent conscience des causes de leur état d’oppression, qu’ils vont vouloir transformer le monde. Pour cela, le groupe doit impérativement passer par des allers-retours entre la réflexion et l’action : c'est seulement ainsi que la lutte constituera une praxis libératrice. Cependant, cette lutte doit passer par l’unification des dominés, par la solidarité du peuple : « personne ne libère autrui, personne ne se libère seule, les hommes se libèrent ensemble ».

L’éducation comme instrument de libération
            Le système éducatif traditionnel n’est que la simple reproduction de l’organisation sociétale qui repose sur la dialectique dominé/dominant. En effet, on retrouve notamment ce rapport entre éducateur et élève : l’éducateur est le maitre savant, puissant et l’élève laisse place à un objet passif. Ce dernier apprend mécaniquement sans porter plus d’attention au discours et sans développer son esprit critique. Cette pédagogie les prépare à s’adapter facilement à la réalité qui les attend. C'est la conception bancaire de l’éducation : elle sert ses oppresseurs, l’objectif étant que ces ignorants « ne puissent devenir un jour des agents transformateurs du monde ». En opposition Paulo Freire prône une éducation libératrice exigeant le dépassement de l’opposition éducateur/élève : « de telle façon que chacun devient simultanément éducateur et élève », et qu’il y est ainsi de véritables échanges. Seul ce dépassement permet d’instaurer une relation de dialogue indispensable à « l’éveil des sujet ». « Il n’y a pas d’éducateur de l’élève, ni d’élève de l’éducateur mais l’éducateur élève avec l’élève éducateur ». Par conséquent, « l’éducateur n’est plus celui qui simplement éduque, mais celui qui, en même temps qu’il éduque, est éduqué dans le dialogue avec l’élève ». Dans cette conception, nous voyons bien que les relations de domination, de supériorité sont effacées. Ainsi, tous les individus ont leur place dans la construction d’un savoir commun. En effet, l’élève n’est plus le réceptacle de la connaissance de son maitre mais, il est maintenant chercheur critique en dialogue avec l’éducateur. Tous deux partent ainsi à la découverte d’une réalité.
Outre cette méthodologie, la pédagogie des opprimés conduit les individus à réfléchir sur eux-mêmes et sur le monde simultanément, sans couper cette pensée de l’action. L’éducation conscientisant devient ainsi l’effort permanent par lequel les hommes se mettent à découvrir, de façon critique, comment ils vivent dans le monde avec lequel et dans lequel ils sont ». 


Historique et Situation de l'ONA après le séisme du 12 janvier



Plan
  1. Introduction
  2. Présentation de l’ONA
  3. Historique de l’ONA
  4. Différents service offert par l’ONA
  5. Objectif des fonctions assurantielles de l’ONA
  6. Assurance sociales, définition,  historique et caracteristique
  7. Types d’assurances
-Assurance Vieillesse
-Les Assurés de l’ONA, Qui sont-ils ?
  1. Fonctionnement de l’ONA et la situation des assurés avant et après le seisme du 12 janvier 2012
  2. Difficultés de l’ONA face aux assurés et pensionnaires
  3. Conclusion et Recommandation
Bibliographie  

I-Introduction
Maladie professionnelle, maternité, accident de travail, décès, vieillesse, invalidité, chômage, logement, emploi  sont entre autres les risques sociaux[1] inhérents à la vie des citoyens. Ces risques méritent d’etre pris en charge  par les autorités étatiques, en vue d’apporter de l’aide aux citoyens par le biais des institutions publiques ou privées. En Haiti, nous pouvons citer l’Entreprise Publique de Promotion de Logements Sociaux (EPPLS), la Caisse d’Assistance Sociale (CAP), l’Institut du Bien-être Social et de Recherches (IBERS), l’Office Assurance Accident du travail Maladie et de Maternité(OFATMA), le Conseil National pour la Réhabilitation des Handicapés(CONARAN), les assurances privées, la Pension Civil de Retraite (CPR) et l’Office National Assurance-Vieillesse(ONA). De toutes  ces institutions, nous pouvons retenir l’ Office National d’Assurance Vieillesse (ONA) qui intervient dans le domaine de la prise en charge vieillesse (assurance vieillesse). Ainsi, dans le cadre du cours de sécurite sociale qui a pour objectif d’aider "les étudiants intéréssés a comprendre les mécanismes et le rôle que la sécurite sociale joue dans le quotidien de chaque individu ou du moins devrait jouer[2]". Notre groupe a pour devoir de regarder l’évolution et le fonctionnement  des assurances sociales dans cette dite institution avant et après le séisme du 12 janvier 2012.
Ce travail contient une présentation de l’ONA, une historique et les différents services offerts par l’institution. Nous avons également pour devoir de regarder les objectifs des fonctions assurantielles de l’ONA, les Assurance sociales, les differents types d’assurances  ainsi que les assurés de l’ONA.  A tous ces points, s’ajoutent les situations des assurés, des pensionnaires ainsi que le fonctionnement de l’ONA avant et après le tremblement de terre du 12 janvier 2012.


[1] P. Regibier, E. Sehan-Chaminade, Sciences anitaire et sociales, ed.techniplus. 1999, p 112
[2] Syllabus du cours de Securite Sociales dispense par le professeurs Augustin Leprince, Faculte des Sciences Humaines, Session Avril-Juillet 2012.

II-Présentation de l’ONA
L’Office National  Assurance Vieillesse, un organisme technique et administratif du Ministere des Affaires Sociales et du Travail chargé de la planification sociale de l’État haitien ainsi que la régulation de la vie sociale. L’ONA est  également une institution de sécurite sociale qui fait des prestations sociales et aussi une institution financière qui  gère des fonds et donne des prêts. Il faut dire que l’ONA est doté de sa propre  personnalité  juridique. Selon  l’article 228 de la loi organique du 28 Aout 1967, la gestion de l’institution devrait etre fait par une direction, un conseil d’administration comprenant des réprésentants du patronat, du salariat et de l’Etat, un service de comptabilité, un service de l’enregistrement, un service social, un service des statistiques, un service juridique, une commission d’invalidité et les bureaux régionaux. Mais, depuis 1991l’ONA fonctionne sans conseil d’administration.
L’ONA a pour mission d’assurer à tous les employés des etablissements commerciaux, industriels, agricoles et aux assimilés qui ont atteint l’age et le nombre d’années de service requis ou qui sont frappés d’incapacité physique ou mentale, des prestations leur permettant de vivre dans des conditions decentes en compensation des services fournis durant les années productives de leur vie selon le vœu de l’article 177 de la loi organique de l’ONA. Elle est là pour assurer la prise en charge du risque lié à la vieillesse. L’objectif de cette dite institution c’est de redistribuer les revenus decoulant des cotisations des patrons et des ouvriers suivant la durée de temps fixée par l’ONA.

III-Historique de l’ONA
L’Office National d’Assurance-Vieillesse a été créée par le decret du 8 Novembre 1965 sous l’initiative de Joseph Clement CHARLES. Cepemdant, la première tentative a fait l’objet d’un avant projet de loi rédigé et préparé par Jean Martelly  LESCOUFLAIR sur l’institut d’Assurance Sociale d’Haiti(IDASH), répondant aux révendiations du congrès du travail 1949. Ainsi, le 10 octobre 1949 nous avons la promulgation  de la loi créant l’Institut d’Assurance Sociale d’Haiti (IDASH)[1]. Malgré des efforts consentis par Clémard Charles  et le décret du 8 Novembre, L’ONA allait etre opérationnel  avec l’affiliation de la première entreprise  (Don More Corporation) et l’inscription des premiers ssurés le 01 Decembre 1965 . Tenant compte de l’emplaire de cette institution, l’Etat haitien , suite a un decret  créant le Ministere des Affaires Sociales, devient le proprietaire de l’ONA.
Dans le but d’aider les assurés a subvenir a des besoins socio-economique et de faire fructifier les fond de pension, l’ONA , suite a un nouveau decret en date du 25 Aout 1971, cree le comptoir de prêts et d’epargne  en accordant des prets de cotisatio a des miliers d’assurés.
L’ONA, en date du 4 Novembre 1974,  suite a un decret cree un service dénommé prêts hypothécaires dans le but de resoudre le probleme de logement au sein du pays. Ces prets sont accordes suivant la capacite de remboursement de l’assure ayant versé des cotisations.
Le 10 Mars 1976, l’Etat haitien prend un decret relatif a l’incapacité totale de travail et completant les attributions de la commission d’invalidité et c’est en Octobre 1981 que l’ONA commence a deconsentrer ses services en créant des bureaux regionaux ainsi que des annexes. D’autres services viennent ajouter apres le seisme du 12 janvier 2012.


[1] Document ONA relatif a une séance de formation pour employés animé par Feliton BAKER


IV-Services offerts par l’ONA
L’ONA, en tant qu’organisme technique du Ministere des Affaires Sociales et du Travail , offre dans le cadre de la protection et de  la securité sociale un ensemble de servce comme Prêt, Pension, Assurance, Hypothèque, Attestation bancaire, ONA ville, ONAPAM et compte bancaire.

V-Objetif des fonctions Assurantielles  de l’ONA
A  chacun de ces services corespondent des objectifs particuliers. Ainsi, l’ONA a des objectifs relatifs aux fonctions assurantielle. Ces objectifs consistent d’une part à accorder des prestations sociales aux assurés d’autre part de percevoir des cotisations sociales des assurés.

VI-Assurances sociales
Les assurances sociales qui consistent en la prise en charge des risques sociaux, constituent la base de la sécurite sociale dans certains pays comme la France et Haiti. Leurs principes de base consiste  a repartir sur la totalite des membres du groupe les consequences financieres d’un risque.

VII-Types assurances
Face aux differents risques sociaux inhérent a la vie des citoyens, nous avons plusieurs types assurances comme assurances maladie, assurance maternite, assurance vie-deces, assurance accident du travail et enfin assurance vieillesse. Cette derniere releve de la competence ou le pilier de travail de l’Office National Assurance-Vieillesse avec ses differents nouveaux services.

-          Assurances viellesse
L’assurance vieillesse constitut le pilier de l’Office National Assurance-Vieillesse (ONA). Il existe des assurances obligatoire et facultatives. Dans le cas des assurances obligatoires, « les employés des entreprises commerciales, industrielles ou agricoles et en general toute personne qui fournit un travail manuel ou intellectuel moyennant une retribution, en nature o en esperes, toute personne qui loue ses serevices a un employeurs en vertu d’un contrat de travail expres ou tacite…» art. 178. Dans le cas des assurances facultatives, les assurés facultatifs seront soumis aux memes obligations et auront droit aux memes prestations et privileges que les assures obligatoires.

-          Les assures de l’ONA, Qui sont-ils?
Les assurés de l’ONA sont des personnes exercant une activité économique dans des institutions privées et des institutions mixtes de l’etat.  Les employés de la fonction publique sont couvert par le CPR. Cependant, ces fonctionnaires publiques peuvent etre  assurés  à  l’ONA à titre volontaire.

VIII-Fonctionnement de l’ONA et la situation des assurés avant et apres le seisme du 12 janvier 2012
Avant le séisme du 12janvier 2012, l’institution accorde des prestations à tous les assurés  comme l’indique dans ses missions ,il entrepreprend des activitéspra-bancaires dans le but de generer des ressouces necessaires pour faire face à ses obligations. Elle accorde des prets aux assures suivant leur capacité de remboursement et des prets sur cotisation évalue à 50% du montant des  cotisations versees à l’ONA. Il accorde des prets hypothecaires aux assures pour qu’ils soient en mesure de posséder leur propre maison.n’a pas de moyens pour financier les frais d’exploitation. Il utilise les passif pour financer] l’actif. L’utilisation de ce dernier entraine des pertes enormes au sein de l’institution.
Après le 12 janvier, l’ONA utilise les frais d’exploitation a titre ONA ville qui est un investissement , une strategie plus rationnel pour l’institution. Ainsi, de  nombreux changement ont été opéré au sein de l’institution dans le but d’améliorer leur service au depends des assurés. C’est le cas de l’ONA PAM qui est un nouveau service créé dans le but de financer les assurés qui ont le plus faible revenu. Il ya également un nouveau service d’hebergement créé par l’ONA en vue de  prendre en charge les pensionnaires qui n’ont pas de famille pour les aider. A tout cela s’ajoute le service de sante et le service obseque. Il convient de souligner que le nombre des assures augmente surtout avec l’augmentation des Organisations Non Gouvernementales(ONG).

XI-Difficultes de l’ONA face aux assures et aux pensionnaires
Comme toutes institutions etatiques ou privees, l’Office National Assurance-Vieillesse fait face a un ensemble de difficultes dans son sein. Parmi ces difficultes, nous avons la situation des assurés qui avant le seisme du 12 janvier, une fois empruntés une somme a l’ONA  n’ont remboursé  leurs dettes en vue de faire fructifier l’institution. Apres le seisme, des mesures coercitives ont été pris en vue de coriger cette situation qui s’afaiblit l’institution.

X-Conclusion et Recommandation
L’ONA comme instution de securité sociale qui fait des prestations sociales , gère des fonds et accorde des prets, intervient dans le domaine de la prise en charge Vieillesse. Divers efforts ont été realises par  l’ONA en vue d’accorder des prestations et des services aux assurés. Malgré tous ces efforts consenti , l’institution fait face à de sérieuses difficultés comme la politisation de cette boite, les lois ne sont pas actualisées, refus de remboursement des prets par les assures. Bien que cette institution a pris des mesures coercitives pour empecher la defaillance economique, elle ne doit pas les faire en dehors de leurs missions. L’ONA est avant tout une institution qui travail pour le bien etre de chacun et de la collectivé. Les changements opérés apres le seisme au sein del’institution, les services  ajoutés et les moyens mettent en place pour gerer le nombre des assurés qui augmente, sont autant d’éfforts consenti par cet organisme après le tremblement de terre du 12 janvier. Ainsi, les autorités étatiques doivent actualisés la legislation sociale du pays en tenant compte des nouveaux besoins sociaux . De plus, elles doivent laisser les institutions fonctionnées suivant les principes et des lois qui les regissent, cet acte va donner à l’ONA plus d’automie dans son fonctionnement qui la rendera plus efficace et efficiente.  


Bibliographie
1-REGIBIER,P., SEHAN-CHAMINADE, E. Sciences sanitaire et sociales, Savoir et concept, ed. TECHNIPLUS, Casteilla,1999.
2-Loi organique de l’Office National Assurance-Vieillesse extrait de la loi du 28 Aout 1967 creant et organisant le departement des Affaires Sociales
3-Document relatif a une séance de formation pour les employés animé par Feliton BAKER






jeudi 17 mai 2012

Thiago Silva vaut plus de 40 millions d'euros


Selon Tuttosport, le Milan AC réclamerait plus de quarante millions d'euros pour lâcher son défenseur central brésilien Thiago Silva, ardemment courtisé par le FC Barcelone.

Le Milan AC serait disposé à écouter des offres de plus de quarante millions d’euros pour son défenseur central international brésilien Thiago Silva (27 ans), qui est ardemment courtisé par le FC Barcelone.

L’ancien joueur de Fluminense est sous contrat jusqu’en juin 2016 avec les Rossoneri.

FC Barcelone : Accord global pour Bale ?


Selon Marca TV, le FC Barcelone serait parvenu à un accord global pour le transfert de Gareth Bale, le latéral (ou milieu de terrain) gauche de Tottenham. Montant de l'opération : 40 millions d'euros. Une information qui a néanmoins été démentie par les Spurs.

A en croire certains médias espagnols, le FC Barcelone serait parvenu à un accord global pour le transfert de Gareth Bale, le latéral (ou milieu de terrain) gauche de Tottenham, dont le contrat expire en juin 2015. Agé de vingt-deux ans, l’international gallois pourrait parapher un bail de cinq ans avec les Blaugrana. On évoque un salaire annuel de cinq millions d'euros net. Montant de l’opération : 40 millions d’euros.

Transfert de Dogba vers le Barca?

Selon les information du Sun, le FC Barcelone serait prêt à offrir un contrat de deux ans à Didier Drogba, en fin de contrat du coté de Chelsea après la finale de la Ligue des Champions samedi face au Bayern Munich.

Annoncé aux quatre coins du monde 

En Chine, aux Etats-Unis, de retour à Marseille, Didier Drogba a été envoyé un peu partout ces derniers temps. Mais vu sa forme récente, les dirigeants de Chelsea penseraient à le renouveler. Mais il semble que cette prolongation arrive un peu tardivement. Selon The Sun, Barcelone serait entré dans la danse pour recruter le buteur ivoirien en lui proposant un contrat de 2 ans avec un salaire avoisinant les 6 millions d'euros par an. "Ce dont l’équipe a besoin c’est d’un attaquant qui a de la présence physique pour gêner les défenses. Drogba possède ce profil et figure parmi les joueurs que le club suit", a déclaré un dirigeant catalan au tabloïd anglais.

Le successeur de Pep Guardiola, Tito Villanova est très intéressé par son profil, ce qui lui permettrait d'avoir un autre attaquant de grand classe avec David Villa mais qui évolue dans un registre différent. Mais Didier Drogba voudra t-il faire partie d'une équipe où il sait que sa place n'est pas assuré et qu'il devra tourner avec d'autres joueurs offensif comme Pedro, Tello, Cuenca ou encore Sanchez ? Ou préférera t-il s'envoyer du côté de Shanghai pour s'offrir une retraite dorée ? Réponse dans les prochaines semaines. 
source: www.rtl.fr

Est-ce le schéma de l'iPad Mini ?


Nec vient de présenter à la FCC (autorité fédérale américaine sur les ondes électromagnétiques) un nouveau schéma de produit qui porterait le nom de KMP7R4D1-1A. Il s'agit d'une tablette de petite taille...Et elle commence à faire couler beaucoup d'encre numérique sur la Toile. Est-ce une tentative de reconquête de marché pour NEC ? Ou tout autre chose...
On ne peut pas dire qu'au niveau des tablettes tactiles, NEC serait l'une des premières firmes constructrices citées. Mis à part la Cloud Communicator présentée au dernier CES, la firme n'est pas très présente dans le secteur.
Alors quand NEC présente les schémas d'un nouveau produit à la FCC, pour validation sur le sol américain, on peut dès lors se poser quelques questions.
Un produit ancien, que la firme n'aurait pas encore fait valider ? Il semblerait que non, le nom de code du dispositif, KMP7R4D1-1A, n'étant apparenté à aucun modèle NEC existant.
Un futur produit pour se ré-introduire sur le marché ? Pourquoi pas. Le KMP7R4D1-1A serait une tablette plutôt intéressante : Wifi, HSDPA et GSM, elle dispose d'un écran 7 pouces (17,5 cm - l'appareil mesurant 222.6 mm), d'un microphone situé à l'avant, comme un écouteur placé sur le heut de l'appareil, l'enceinte principale de la tablette étant située, elle, à l'arrière.
On y voit également l'emplacement d'un capteur photo et/ou vidéo.
Il s'agit donc d'une tablette tactile pouvant faire office de téléphone, et gérant la conversation en VOIP...Le croisement avec les rumeurs faisant état de la sortie d'un éventuel Ipad Mini d'Apple pourrait coïncider,chronologiquement, avec la présentation de ce dispositif devant la FCC. Mais il peut tout autant s'agir d'un hasard de calendrier...D'autant plus qu'esthétiquement, le KMP7R4D1-1A ne reprend pas trop le design des produits marqués de la pomme croquée.
Mais attention, il ne s'agit que d'un schema !
source:www.marxisciences.com

Un cimetiere Maya a ete decouvert au Mexique


Selon la BBC, les nombreux restes humains découverts dans une grotte mexicaine, étudiés par des anthropologues, remonteraient au VIIIe siècle et révèleraient peut-être la présence d’une ancienne nécropole maya, comme pourraient le confirmer d’autres analyses en cours.
Découverts par des agriculteurs dans une grotte de Nuevo Ojo de Agua, dans l’état de Chiapas, dans le sud du Mexique, à une vingtaine de kilomètres de la frontière guatémaltèque, les restes de 167 corps humains avaient un moment fait craindre aux autorités qu’il s’agissait d’un charnier récent, lié à la guerre civile qui enflamma le Guatemala entre 1960 et 1996. D’autant qu’une première série de tests les avait datés, sans plus de précision, "d’au moins 50 ans".
Mais les anthropologues de l’Institut National d'Anthropologie, au Mexique, affirment aujourd’hui que de nouveaux tests ont montré que ces dépouilles datent du VIIIe siècle. Selon eux, les crânes montrent les signes d'une déformation rituelle, typique des communautés indigènes d’il y a 1.000 ans et plus. Une coutume notamment pratiquée par les Mayas, qui ont occupé le pays depuis près de 2.000 ans.
Les scientifiques, qui tentent maintenant de déterminer le sexe, l'âge et la composition ethnique de ces morts, espèrent aussi que les poteries trouvées dans la grotte les aideront à déterminer la communauté à laquelle ils appartenaient.

lundi 7 mai 2012

Trois questions sur la sante


I. Que faut-il faire pour améliorer l’état de santé?
Pour améliorer son état de santé : premièrement il faut réduire la consommation de sucre et les aliments riches en sucre. Il faut limiter la consommation des boissons alcoolisées, limiter la consommation de graisses totales et particulièrement des graisses dites saturées. Ensuite Il faut augmenter la consommation des féculents, consommer de la viande, du poisson, et d’autres produits de la pêche ou des œufs. Il faut augmenter la consommation de fruits et légumes, consommer des aliments riches en calcium .

II. Que faut-il faire pour maintenir le bon état de santé?
Pour maintenir un bon état de santé l’individu doit faire un ensemble d’effort: premièrement une activité physique quotidienne doit être effectuée par l’individu, car il a été constaté qu’un exercice physique régulier améliorait les capacités fonctionnelles et la qualité de vie des personnes âgées . L’activité physique permet aussi de réduire des maladies cardio-vasculaires chez les personnes âgées, l’ostéoporose, l’hypertension, l’ostéoarthrite ainsi que les chutes. Ensuite il faut suivre un régime alimentaire équilibré.

III. Que faut-il faire en cas de maladie pour rétablir la santé?
Pour rétablir la santé quand on est malade, la première chose à faire est de consulté un médecin pour se faire diagnostiquer et analyser. Ensuite, il faut prendre du repos, suivre un régime alimentaire équilibré et en fin  prendre régulièrement les médicaments prescrits par le médecin.

mercredi 4 avril 2012

Rapport préliminaire de la Commission d'État d'Organisation de la composante militaire de la Force Publique

PLAN DU RAPPORT PRELIMINAIRE :

1 - Lettre explicative de couverture au Président de la République
2 - Contexte et état des lieux
3 - Historique de la question

4 - Échéancier : 
Court Terme (janvier - novembre 2012)
PHASE I Préalables
PHASE II Mise en œuvre
PHASE III Entrée en service officielle

Moyen Terme (décembre 2012 - décembre 2014)
Poursuite du processus d'implémentation de la Force

Long Terme ( janvier 2014 et +)
Opérationnalisation de la Force avec son effectif complet



1 - LETTRE EXPLICATIVE DE COUVERTURE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE :
« Monsieur Michel Joseph Martelly
Président de la République
Palais National

Monsieur le Président,

La Commission d'Etat d'Organisation de la composante militaire de la Force Publique créée par Arrêté en date du 21 novembre 2011 vous présente ses respects et a l'honneur de soumettre à votre attention, conformément aux termes de son mandat principal, le rapport d'étapes annexé à la présente correspondance.

Dans ce travail préliminaire de synthèse qui annonce, par anticipation, les grandes lignes du Rapport final, l'accent est mis sur certains préalables indispensables à la réalisation des phases concrètes de l'organisation de la Force Militaire dont l'entrée en service officielle pourra coïncider avec la commémoration de la bataille de Vertières et du jour des Forces Armées, le 18 novembre 2012.

Ces préalables comprennent entre autres :


  • l'interdiction sur tout le territoire des recrutements et entrainements illégaux de type militaire,
  • la solution du problème d'indemnisation et de pension de l'ancien personnel des Forces Armées d'Haïti,
  • la définition avec la Minustah d'une stratégie conjointe de retrait progressif de ses troupes
  • le dépôt au Parlement du projet de loi organique du Ministère de la Défense
  • la réflexion sur la mise en application du service civique mixte obligatoire.
    une campagne de communication et sensibilisation.

De telles mesures serviront à mieux informer les instances tant nationales qu'internationales sur le cheminement suivi par la Commission aux fins d'atteindre ses objectifs.


Monsieur le Président,

Pour produire ce rapport préliminaire, la Commission a été amenée à:

  • élaborer un formulaire de consultation à l'intention des secteurs vitaux de la Nation via les délégations, vice-délégations et les Mairies et se fixer un délai raisonnable pour recevoir les avis desdits secteurs.
  • recenser l'effectif de l'ancien personnel des Forces Armées d'Haïti en attendant qu'il satisfasse aux critères d'évaluation et de rengagement tels que l'âge, l'état de service et de santé, le casier judiciaire.
  • proposer une solution définitive au problème d'indemnisation de l'ancien personnel des FADH par l'émission en faveur des intéressés de chèque mensuel d'indemnité jusqu'à extinction complète de la balance restante.
  • procéder à l'inventaire des bases urbaines de la Minustah devant être prises en charge par la PNH et celles en dehors des villes par la nouvelle force militaire haïtienne
  • prendre en compte les points et zones stratégiques du pays tels que : Barrages hydro-électriques, Centrales thermiques, Chutes d'eau, Salagnac, Fressac, Chien Content, Boutiliers, Centrale de communication, Centrale de distribution d'eau, Palais National, terminaux pétroliers et Centres de stockage des produits pétroliers, Ports et Aéroports, nappes phréatiques, zones protégées,
  • retenir les sites pour l'implantation respective des Quartiers Généraux des régions militaires de l'Ouest-Sud-Est, de l'Artibonite-Centre, du Grand Nord et du Sud-Grand-Anse-Nippes.
  • identifier comme sources de financement de la composante militaire de la Force Publique : les revenus sur les investissements du fonds de pension des FADH, une ponction raisonnable sur le budget du Fond d'Entretien Routier (FER) pour le Corps du génie et la mise en œuvre de la recommandation de principe de la Banque Mondiale qui prévoit l'affectation de 1 à 2% du Produit National Brut à l'organisation de toute Force Militaire.
  • proposer un plan quinquennal de développement et de financement de la nouvelle Force
  • établir une liste de champs : doctrine et justice militaire sur lesquels des projets de lois et de normes seront
  • proposer pour étoffer le cadre légal des Forces Armées d'Haïti, nouvelle version.
  • retenir le Service de santé, le Service Juridique, le Corps du génie, le Service d'agronomie, le service d'agents frontaliers et forestiers comme unités prioritaires à rendre opérationnelles pour assurer la relève au fil du désengagement progressif de la Minustah.

Monsieur le Président,

La Commission voudrait particulièrement solliciter votre attention sur le caractère flexible des phases séquentielles d'implémentation du projet dont l'opportunité et la faisabilité ont déjà fait l'objet d'un très large consensus national comme en témoignent les 64% d'opinions favorables obtenus lors du sondage réalisé au premier semestre de l'année 2004. A cet effet, la Commission recommande à court terme de mettre à profit l'élan de sympathie de la population et le support de nos partenaires pendant qu'elle poursuit les consultations avec les secteurs vitaux de la Nation, l'inventaire des moyens matériels disponibles, l'élaboration de normes et l'identification de toutes autres sources de financement nécessaires au fonctionnement de la nouvelle force.

Tout en vous remerciant de la confiance dont vous avez bien voulu l'honorer, la Commission vous prie, Monsieur le Président, de bien vouloir agréer l'expression de ses salutations les plus déférentes. »


Yvan Richard Maurrasse, Secretaire d'état à la défense, President
Reginald Delva, Secretaire d'etat à la Securite publique, Vice-President
Jean Bergenarc Barrethe, Secrétaire Rapporteur
Gérard Gourgue, Membre
Georges Michel, Membre
Jean Thomas Cyprien, Membre
Guy Noël, Membre



2 - CONTEXTE ET ÉTAT DES LIEUX :
« Depuis Février 2004 et pour la troisième fois dans son histoire, la République d’Haïti voit son sol souillé, sa souveraineté violée et les droits élémentaires de ses ressortissants foulés aux pieds. L’impact de cet événement sur le comportement des citoyens est désastreux. Le sentiment d’une forme de tutelle imposée est unanimement partagé au point que les clivages idéologiques, les sensibilités politiques, les désaccords et les divergences s’estompent au regard de l’urgence qu’il y a de mettre fin à cette anomalie grave. Les tensions sociopolitiques enregistrées tout au long de l’année 2003 étaient déjà les prémices d’une crise irréversible.

En effet, sur fond de polarisation extrême et de violence larvée, des secteurs politiques et sociaux antagoniques se sont affrontés sans que l’un ou l’autre eut pu tenir un discours articulé et cohérent, annonciateur d’une alternative crédible. D’un conflit haïtiano-haïtien, il a fallu peu de temps pour qu’il se transformât en crise internationale aux dimensions, à vrai dire, exagérées dont s’est saisi le Conseil de Sécurité en invoquant les dispositions du chapitre VII de la Charte des Nations Unies applicable aux Etats Membres dont la situation interne constitue une menace pour la paix, une rupture de la paix ou un acte d'agression à l’échelle régionale ou mondiale.

Ainsi, en votant la résolution 1542 du 30 avril 2004 et en déclarant agir en vertu du chapitre sept de sa charte constitutive, le Conseil de Sécurité confère-t-il à l'Etat d’Haïti le titre peu envieux de pays dont la situation interne menace la paix, la sécurité et la stabilité dans la région. Depuis lors, et ce, jusqu'à la résolution du 15 octobre 2011 reconduisant le mandat de la MINUSTAH pour une nouvelle période de 12 mois, le Conseil de Sécurité, quoi qu’il ait admis que des progrès ont été accomplis sur le terrain, ne manque jamais d’invoquer le chapitre VII qui d'ailleurs ne cadre nullement avec la situation d'Haïti.

Quelle est aujourd’hui la validité et la pertinence de cette assertion faisant de l'Etat d'Haïti une menace pour la paix et la stabilité dans la région? Après plus de sept ans, le moment n’est-il pas venu de dresser sans complaisance aucune, le bilan du travail réalisé par la MINUSTAH qui a pris le relais de la Force Multinationale Intérimaire (France, Etats-Unis, Canada et Chili) avec une feuille de route précise et claire?

Il est indéniable qu'avec la disparition de certaines zones de non droit et de certains gangs armés qui défiaient les forces de l'ordre, la MINUSTAH a fini par engranger quelques succès, mais bien en deçà de sa taille et son armement sophistiqué. L’organisation des élections, très hypothétique au début, a pu devenir une réalité même s'il faut constater un décalage dans la périodicité clairement indiquée dans la constitution. En effet, des élus ont pu succéder à des élus sans que cela puisse soulever de problèmes majeurs, cependant ces quelques succès de la MINUSTAH déployée en Haïti dans le but d’y établir un climat sûr et stable comme préalable de tout progrès économique et social demeurent insuffisants pour affirmer que l’objectif a été atteint.

Des zones d’ombre subsistent encore compte tenu de nombreux facteurs internes et externes. De plus, cette opération de déploiement s’est déroulée par nécessité en contradiction avec les prescrits de la Constitution qui dispose en ses articles 263 et 263-1 : "La force publique se compose de deux corps distincts, à savoir la police nationale et les forces armées d’Haïti et qu'aucun autre corps ne peut exister sur le territoire national". D'autres dérives, dénoncées et documentées ont contribué a ternir l'image de la MINUSTAH et pervertir l'idéal des Nations Unies

Ainsi, la MINUSTAH, quelqu’ait pu être la raison de sa présence sur le sol national et l’utilité de son action devra se désengager progressivement selon un calendrier précis aussi bien par principe que par stratégie. Alors, il appartient aux Haïtiens de combler le vide qui en résultera, ceci relevant du sens commun et découlant de la simple logique. Du coup se trouve posée la question de la prise en charge de la sécurité nationale par les instances haïtiennes.

La nécessité de combler le vide à venir porte les haïtiens à mieux se comprendre. A ce titre, il est tout à fait encourageant de constater que, par rapport à l’Armée, le consensus le plus large est réalisé, la masse critique est atteinte au point que les discussions, même houleuses, portent davantage sur la forme que sur le fond c'est-à-dire de quel type d’armée le pays a besoin. Les consultations engagées auprès des secteurs vitaux du pays représentés par la société civile plurielle participe de la volonté des dirigeants actuels d’associer et d’impliquer la nation dans une campagne longue peut-être mais combien exaltante de reconquête de notre dignité nationale.

La quasi-totalité des haïtiens réalisent qu’une maison ne peut être bien gardée, protégée et défendue que par ceux qui l’ont reçue en héritage

3 - HISTORIQUE DE LA QUESTION :
A partir du 1er février 1916 date à laquelle une nouvelle force créée par l'Occupant remplaça l'armée nationale, les fonctions de police et d'armée furent assurées par une force unique qui prit tour à tour les noms de Gendarmerie (1916-1928), Garde d'Haïti (1928-1947), Armée d'Haïti (1947-1958) et Forces Armées d'Haïti (1958-1995).

Les Constitutions de 1946 et de 1987 tentèrent d'y remédier en créant 2 entités distinctes, l'Armée et la Police, mais ces dispositions restèrent lettre morte et ce jusqu'au démantèlement en 1995 de la force armée créée en 1915 et à son remplacement par la PNH à qui on demandait de faire le même travail d’armée et de police.

Dès la création de la PNH, des observateurs lucides avaient signalé que la démobilisation des FADH et la dévolution de toutes leurs attributions à la PNH était une décision irréfléchie lourde de conséquences.

L'effondrement sécuritaire et sociopolitique provoqué par les événements de 2003-2004 et l'intervention militaire qui s'ensuivit ont prouvé qu'aucune police ne peut remplir les missions dévolues aux forces armées.

Depuis lors, la question du retour de l’Armée se posa déjà comme une évidence, en témoignent les 64% d'opinion favorable à la remobilisation des FADH obtenus dans un sondage réalisé au 1er semestre de 2004.
Dans la foulée, d'abondantes réflexions sur la question ont été produites par deux Commissions respectivement en 2004-2006 et 2007-2009.

Si les Rapports de ces Commissions n'ont pas débouché sur la remobilisation de l'Armée ils ont eu, en revanche, le mérite d'avoir entretenu sur la question un débat qui est loin d'être clos et d'avoir fait considérablement avancer le dossier du point de vue de la réflexion sur le sujet.

Entre 2010 et 2011, la question de l'armée a été l'un des thèmes de campagne de bon nombre de candidats dont l'actuel Président Michel Joseph Martelly qui s'est d'ailleurs prononcé publiquement en faveur de l'existence d'une armée conformément aux prescrits constitutionnels.

Aujourd'hui, l'opportunité et la faisabilité de la remobilisation de l'Armée font l'objet d'un large consensus et les préoccupations portent davantage sur la forme que sur le fond. C’est donc dans cet esprit qu'a été créée par Arrêté en date du 21 novembre 2011 la Commission d’Etat pour l’organisation de la composante militaire de la force publique avec la mission principale de soumettre au Président de la République un échéancier d'organisation de ladite force le 1er janvier 2012.


4 - ECHEANCIER D'ORGANISATION DE LA COMPOSANTE MILITAIRE DE LA FORCE PUBLIQUE :

Cet échéancier tient compte du calendrier de désengagement de la MINUSTAH et porte sur la formation d'un effectif de 3,500 hommes sur une période de trois ans et demi selon le chronogramme suivant :

PHASE I - LES PRÉALABLES (Janvier - novembre 2012)


1. Communiqué d'interdiction des recrutements et entrainements illégaux de type militaire
2. Démarrage de la campagne de communication et de marketing du projet
3. Annonce de la solution du dossier d'indemnisation des membres de l'ancien personnel des FADH
4. Soumission au Parlement du plan quinquennal de financement de 5 ans de la Nouvelle Force
5. Soumission d'une loi organique du Ministere de la défense
6. Opérations d'évaluation de l'effectif de l'ancien personnel des Forces Armées d'Haïti
7. Reconstitution des carrières du personnel militaire et publication de la liste des mises à la retraite.
8. Définition d'une stratégie de sortie de la MINUSTAH
9. Publication du Rapport final de la Commission d'état


PHASE II - LA MISE EN ŒUVRE

10. Nomination d'un Etat-major de transition

Chef d'État-major : Général de brigade
G1 (Personnel) : Colonel
G2 (Renseignement) : Colonel
G3 (Entraînement) : Colonel
G4 (Logistique) : Colonel
G5 (Communication) : Colonel
Secrétaire de l'État-major : Colonel

11. Mise en place d'une structure de coordination avec la Minustah et avec la PNH
12. Recrutement du personnel administratif et technique de soutien à l'Etat-major de transition
13. Prise en charge et fermeture du bureau des militaires démobilisés
14. Délimitation des sites des Quartiers Généraux des 4 régions militaires et des postes d'observation
15. Aménagement et préparation des bases d'entrainement
16. Recyclage du personnel militaire évalué et retenu
17. Création d'un Comité d'application du Service Civique Mixte obligatoire
18. Prise en charge des bases désoccupées par la MINUSTAH
19. Poursuite de la campagne de communication


PHASE III - ENTRÉE EN SERVICE OFFICIELLE


20. Processus d'opérationnalisation des unités et corps prioritaires de la nouvelle Force
21. Ouverture du registre d'inscription pour les 500 premières recrues
22. Commémoration de la bataille de Vertières et entrée en service officielle de la nouvelle Force

Moyen terme : (novembre 2012 -novembre 2014)

23. Identification des pistes d'atterrissage
24. Activation des autres Régions Militaires
25. Réactivation des services techniques
26. Réouverture de l'Académie Militaire
27. Poursuite des opérations de recyclage et de recrutement
28. Poursuite des opérations de prise en charge des bases désoccupées par la MINUSTAH

Long terme : (novembre 2014 à + )

29. Opérationnalisation de la Nouvelle Force avec son effectif total de 3,500 hommes
30. Départ définitif de la MINUSTAH
31. Evaluation et renforcement de la structure de coordination avec la PNH
32. Occupation des zones stratégiques et Contrôle effectif du territoire
33. Spécialisation et formation continue
34. Evaluation périodique

mercredi 28 mars 2012

Histoire de la Citadelle (Ferriere) Henry et le Palais Sans-Souci


Le 1er janvier 1804, Haïti a écrit une nouvelle page d’histoire dans le monde. Les noirs de St Domingue ont vaincu les systèmes esclavagistes et ségrégationnistes misent en place dans cette colonie pendant près de trois siècles par les colonisateurs français. Pour vaincre ce système les noirs ont battu la première armée de l’époque, l’armée de Napoléon Bonaparte. Cette révolte est la première révolte d’esclave des temps modernes à avoir réussi dans le monde. Pour pérenniser cette révolution et sauvegarder cette liberté, Jean Jacques Dessalines le chef de la révolution a pris un ensemble de mesure  à l’intérieur du pays : il a promulgué une constitution qui stipule en son article  2  que l’esclavage est à jamais aboli[1] et prescrit qu’au premier signal d’alarme les villes disparaissent et la nation est debout. Le 9 avril 1804 Il fait publier une ordonnance qui stipule que :
 “Les généraux divisionnaires, commandant les départements, ordonneront aux généraux de brigade d’élever des fortifications au sommet des plus  hautes montagnes de l’intérieur, et les généraux de brigade feront, de temps en temps, des rapports sur les progrès de leurs travaux[2].
 Cette décision avait pour objectif  de défendre contre tout éventuel retour des français, et contre toute agression de toutes les autres puissances étrangères. Dans cette optique un ensemble de forts vont être construit un peu partout à travers le pays. Dans l’ouest le général Pétion fit exécuter les forts Jacques et Alexandre, le général Cangé plaça le fort Campan au-dessus de la ville de Léogane, le général Fabre-Nicolas Geffrard fit élever la forteresse des Platons, Le général Henry Christophe, Commandant du département militaire du Nord, entreprit la construction du fort Rivière et du fort Neuf, au-dessus du bourg de la Garde-Rivière, du fort Dahomey au-dessus de Camp-Coq, près du Limbe, sur le pic de la Soufrière et le Fort des Bayonnais au-dessus d’Ennery et contrôlant la Passe-Reine, du fort Sans Quartier, du fort Brave, du fort Jalousière (dit le Redoutable ?) dans les mornes de Marmelade, de la citadelle La Ferrière (la Citadelle Henry) et de quatre redoutes sur le morne des Ramier, etc. Le général Christophe souvent appelé le roi bâtisseur va retenir notre attention tout au long de cet exposé. Ce dernier a laissé des œuvres extraordinaires qui suscitent de nos jours l’émerveillement des étrangers qui ont déjà visité notre singulier petit pays. Ces monuments ont transcendé le temps et nos frontières. Pour mieux saisir cet illustre génie nous allons deux de ces œuvres, à savoir la Citadelle Laferrière et le palais sans souci.  Nous allons analyser le contexte historique de la construction de ces monuments. Nous allons essayer de dégager leur importance dans l’histoire du pays.



II-              La Citadelle Laferrière

a    a  )      Description physique
La Citadelle Henry communément appelée Citadelle Laferrière du nom de l’architecte suisse Laferrière qui était chargé des travaux. Elle est située à 28 km au sud-est de la ville du Cap-Haitien sur le  sommet du bonnet à l’évêque  à 836 mètres d’altitude. Tout de suite après l’indépendance, le général Christophe posait déjà les fondations de la forteresse bien avant l’ordonnance du 9 avril du général Dessalines. Pendant ces tournées révolutionnaires,  il avait déjà établit divers camps militaires à l’entrée de la gorge du boucan, sur l’habitation Milot au Dondon et à la grande Rivière. L’historien Haïtien Thomas Madiou rapporte que dès le mois de janvier 1804 Christophe avait fait commencer la construction de la Citadelle sous la direction d’un homme de couleur un officier du génie appelé Henry Barré, c’est avec ce dernier qu’il imagina le plan de la forteresse. L’architecte écossais du nom de Laferrière était chargé de finaliser les travaux[3]. Dans l’art de la fortification, la citadelle occupe, en effet une place tout à fait originale dans la mesure où elle réussit la synthèse entre les doctrines des deux maitres de la fortification : le marquis Jean-Sébastien Lepestre de Vauban, maréchal de France, et Montalembert de l’école de Vauban. La citadelle couvre une superficie d’environ un hectare, elle est composée de quatre tours, des bastions d’angle, et de neuf batteries dénommés : batterie Coidavid, Rotonde, Royale, Brostage, Princesse, Reine, Prince-Royale, Grand-Boucan et pont Levis[4]. Cette forteresse est complétée par des bâtiments annexe qui sont : le palais du gouverneur de la citadelle, la poudrière intérieure, le quartier des officiers, la batterie de Ramier, l’hôpital et la poudrière extérieure. La construction de la Citadelle a débutée en janvier 1804, a duré près d’une quinzaine d’année et elle a nécessité une main-d’œuvre de 10 à 20 000 individus. Les murs de la Citadelle ont une épaisseur de 5 à 6 m de large, ces murs longitudinaux atteignent 940 m. Elle a de large citernes pour conserver l’eau et des dépôts pour emmagasiner de la nourriture pour une année, pour quelques 5 000 soldats.[5] La citadelle a subit de nombreuse dommage au cours des ans d’ordre naturelle et humaine, en 1842 un terrible tremblement de terre détruit en grande partie le palais de sans-souci, ébranle la Citadelle et endommage gravement la batterie Coidavid.
canon

canon et boulet 
       b )     Contexte historique :
Comme nous l’avons mentionné dans l’introduction la Citadelle Henry ou Citadelle Laferrière a été érigée dans un contexte bien particulier. Après la proclamation de l’indépendance en 1804, Haïti, la nouvelle nation qui vient de naitre représente une menace pour les grandes puissances coloniales de l’époque. Il faut à tout prix châtier avec sévérité ce peuple rebelle qui  a pu commettre l’impudence de se déclarer libre. L’ancienne métropole menaçait chaque jour la nouvelle nation d’un retour imminent dans les jougs de l’esclavage. Pour ce défendre le général en chef à ordonner à tous ses généraux de fortifier tout le pays. Une trentaine de forts vont voir le jour un peu partout à travers tout le pays. La Citadelle Henry fait partie de ce réseau de fortification, elle représente un monument de défense pour la nouvelle nation qui vient de naitre, un rempart contre les colonisateurs. Il faut mentionner aussi que la Citadelle en plus d’être une forteresse de protection est un symbole de la victoire du peuple haïtien sur l’esclavage et l’oppression, c’est aussi une manifestation de la puissance royale du roi Henry 1er après la mort du général Jean-Jacques Dessalines.

c       c  )      Importance de la citadelle :
La citadelle avec ces plus de 50 000 boulets, un parc d’artillerie de plus de cent soixante pièces avec une majorité utilisant des boulets de 24 livres et dont la masse est en moyenne de deux tonnes et demi. Ces pièces de bronze viennent de France, de Grande-Bretagne, de Naples et d’Espagne sont de véritables chefs-d’œuvre de l’art militaire et de la technologie du XVIIIe siècle. Une dizaine de ces pièces de bronze sont des œuvres uniques au monde. Parmi les canons présent dans la Citadelle, il y de ceux qu’on considère comme des trésors inestimables. On retrouve quatre canons Anglais dans la Citadelle qui sont des rarissimes, le plus ancien a été fondus aux alentours de 1719, sous le règne de Georges 1er (1714-1727). Il porte les grandes armes éclatées d’Angleterre réunissant les fleurs de Lys françaises, les léopards anglais, la harpe irlandaise et les chevaux du Hanovre, patrie d’origine du souverain. L’un des canons portent la devise “Fiel Pero Desdichado” est unique au monde. Tous ces œuvres d’art militaire et artistique inestimable ne fait que rehausser la valeur de cette œuvre historique. En 1934, le gouvernement du président Sténio Vincent fait entreprendre des travaux de nettoyages des végétations et de mise à jour des murs. Une loi sur la protection des sites et des monuments historiques va être promulguée en 1940. L’importance de ce patrimoine historique dépasse largement nos frontières, en 1982  l’UNESCO[6] classe la Citadelle, le palais Sans-Souci, Ramiers patrimoines de l’humanité. L’architecte en chef des monuments historiques de France, Georges Duval, qualifie la citadelle comme une œuvre cyclopéenne et l’une des plus extraordinaires forteresses de notre temps (1980). Elle a inspirée des écrivains et des poètes de renom comme, Aimé Césaire, Edouard Glissant, Alejandro Carpentier, un prix Nobel de littérature sir Derek Walcott, etc.[7] Elle est la destination touristique la plus prisée de la caraïbes.

III-           Le palais sans-souci
le palais sans souci

        a )      Descriptions physiques :
Le palais sans-souci ou « le Versailles Haïtien »[8] est situé à Milot dans le département du nord a 20 km du sud-ouest de la ville du Cap-Haitien, il fait partie du parc national historique de la région.  Il a été construit entre 1811 et 1813 par le roi Henry 1er.  Il est entouré de deux massifs montagneux, l’ensemble du palais constitue un amphithéâtre s’étendent sur  environ huit hectares. Le palais proprement dit était la résidence du roi et des membres de sa famille. Il est de forme rectangulaire, il s’étend sur 51 m de long, 25 m de large et 25 m de hauteur.[9] Le palais était constitué du bâtiment administratif, de la résidence du prince, du cas caserne, de l’écurie, de l’arsenal, de diverses ateliers, de l’hôtel de la monnaie, de la bibliothèque royale, de l'hôpital, la chapelle royale, les jardins du palais, etc. Aujourd’hui il ne reste que le ruine de ce somptueux palais.

      b )     Contexte historique :
Après la mort de l’empereur Jean-Jacques Dessalines dans un complot impliquant le général Alexandre Pétion, le général Henry Christophe, et d’autres général. Le général Henry fut nommé président de la république le 28 décembre 1806, sous l’égide d’une constitution élaboré de toutes pièces par le général Alexandre Pétion le 27 décembre 1806. Christophe mécontent des pouvoirs très limités que lui accordaient cette constitution marcha sur Port-au-Prince, le district dominé par le général Pétion. Il fut repoussé, le sénat que la nouvelle constitution avait créé déclara Christophe hors la loi. Ce dernier s’établit dans le nord et promulgua au Cap un acte constitutionnel (17 janvier 1807), délibéré dans un conseil privé, qui lui déféra la présidence à vie, avec les pouvoirs souverains et le titre de généralissime de toutes les troupes d’Haïti. En 1811, il prit le titre de roi d’Haïti et se fit sacrer sou le nom de Henry 1er. Il se conduisait comme un despote mégalomane, sa mégalomanie apparaitra dans sa passion des grandes constructions, la citadelle, le palais sans souci, etc. C’est dans ce contexte historique que le palais être construit.

c)      Importance du palais :
            De même que la citadelle, les vestiges de ce palais constituent l’une des attractions touristiques de la zone. Le palais attire des milliers de visiteurs annuellement, comme nous l’avons mentionné un peu plus haut le palais fait partie du parc national historique de la région donc c’est un lieu protéger par des lois nationaux (lois 1940, protégeant les sites et les monuments historiques), les conventions internationaux et les organisations internationales. Il fut classé patrimoine de l’humanité par l’UNESCO en 1982.



IV-             Conclusion
Nous avons présenté la Citadelle Laferrière et le palais sans souci, nous les avons placés dans leur contexte historique et parlé de leurs valeurs. Ces deux monuments sont des œuvres inestimables que le roi bâtisseur Henry 1er a laissés à la postérité. Malheureusement, nous n’arrivons pas à les protégés et à les exploités. L’ISPAN[10] a beau tiré la sonnette d’alarme sur la menace de disparition qui pèse sur ces monuments, les autorités ont fait la sourde d’oreille. Nos dirigeants ont perdu l’orgueil qui animait nos pionniers. On espère qu’un jour nos dirigeants retrouveront l’orgueil, la vision qui animait, l’esprit progressiste et mégalomane qui animait nos pères fondateurs.

















BIBLIOGRAPHIE
DENIS, Watson, symbolisme et potentialités touristiques, Le Nouvelliste, 4 septembre 2009
DENIS, Watson, symbolisme et potentialités touristiques, Le Nouvelliste, 7 septembre 2009.
HYVERT, Giselle, conservation et restauration de la citadelle Laferrière, du palais de sans souci et du site des ramiers, Paris, 1979.
ISPAN, Bulletin no 3, août 2009
ISPAN, Bulletin no 28, septembre 2011



[1] JANVIER, Louis-Joseph, les Constitutions d’Haïti, 1886.
[2] ISPAN, bulletin no 3, août 2009.
[3] DENIS, Watson, symbolisme et potentialités touristiques, Le Nouvelliste, 7 septembre 2009.
[4] ISPAN, bulletin no 28, septembre 2011.
[5] DENIS, Watson, symbolisme et potentialités touristiques, Le Nouvelliste, 4 septembre 2009
[6] Organisation internationale pour l’éducation, la science et la culture
[7] Ibidem…note 3.
[8] En référence au château de Versailles français,  construit en 1623 par Louis XIII
[9] HYVERT, Giselle, conservation et restauration de la citadelle Laferrière, du palais de sans souci et du site des ramiers, Paris, 1979.
[10] Institut de sauvegarde du Patrimoine nationale